Boucle chinoise: partie I

Publié le par Muriel & Loris

 

HONG KONG → GUĂNGXĪ : Guìlín


Nous sommes le 20 mars 2012, nos pieds se posent en terre Hongkongaise. Première escale avant l’entrée décisive dans la Chine, une méga puissance mondiale tenue par un gouvernement répresseur et mégalo. Pays qui nous interpelle et nous fait rêver tout à la fois.

A l’aéroport, une petite nana de l’information nous aidera beaucoup et grâce au téléphone public gratuit nous pourrons booker un hôtel pour la première nuit avant d’aller crécher chez Adrien, un bon pote à mon fréro Paulo qui nous accueille généreusement chez lui.
Première nouvelle, la ville est en ébullition du fait du tournoi de Rugby à 7 qui s’y déroule ce week-end-là. Une fois toutes les dispositions prises pour partir dans cette grande ville sereinement, nous prenons la direction du centre dans le quartier de Kowloon. Descente du bus : un chinois nous propose une guest house à un prix raisonnable, on accepte. Il nous laissera au soin du « gérant »…..un indien….Mais non !!!...Mais siiii ! On est en Chine maintenant il faut nous laisser voir autre chose bon sang !!!! Bon Ok mais c’est la dernière fois. Pour réjouir l’estomac de Loris, ce dernier nous annoncera, jovial, que dans cet immeuble (le Chunking Mansion, immeuble douteux allant des échoppes de cul, aux arnaques en tous genres), on peut trouver tous les délices de l’inde : Chappattis, Dal, etc.

Après un premier repas chinois (et non indien) et une bonne nuit de sommeil, nous irons faire vérifier la charmante marque qui est apparue sur ma cuisse il y a 20 jours. Le doc me rassurera beaucoup en me prescrivant 15 jours d’antibios oraux plus crème et en m’incitant à aller voir un dermato pour vérifier que ce ne soit pas une forme de tuberculose dans le cas où la marque n’aurait pas disparue avec le traitement. Dans la foulée nous irons faire notre demande de Visa pour la Chine. Après avoir tourné un bon moment pour trouver l’office, le procédé se révélera efficace et rapide. Nos visas seront prêts pour le lendemain ! C’est libéré de l’administratif que nous irons nous balader au Musée d’Histoire de HK puis sur l’avenue des Stars et au Musée d’Art où nous nous entrainerons aux pliages d’origamis dans le cadre d’une expo temporaire sur les animaux fantastiques.
Après cela il sera temps pour nous de prendre le fameux Star Ferry pour nous rendre à Wan Chai, trouver l’adresse d’Adrien et le petit café où nous avons rendez-vous. Bon il faut que j’avoue qu’en route et pour tuer le temps on s’est senti obligé de se faire un petit steak house…

Adrien nous fera bien penser à Paul de par certaines de leurs expressions communes genre : « Beaux gosses ! » et ce sera très sympa de passer de petits moments avec lui. Il faut dire qu’il est très occupé, il vient d’ouvrir une petite boutique qui « pète la classe » où il expose ses propres montres 100% honnête, 100% chinoises ! Si vous voulez vous offrir un beau cadeau ou juste par curiosité, cliquer sur le lien ci-contre The Chinese Timekeeper ou sur celui à droite de cette page, ça vaut le coup d’œil et plus si affinités J Encore MERCI à toi Adrien pour ton accueil dans ton petit nid.

Après avoir traîné un peu le matin et fait des lessives, nous referons le chemin de la veille : médecin, visa, puis nous marcherons beaucoup mais gaiement dans cette ville à l’architecture impressionnante. Nous prendrons un peu de hauteur en montant au 54ème étage de l’IFC building. Sur le chemin du retour, nous dévaliserons un traiteur italien pour un petit repas sur le pouce à la Casa Adriano.

Le dernier jour, nous prendrons l’historique tramway du Pick Victoria et nous ferons la balade du retour par le chemin en forêt. Ensuite, nous irons en bateau sur la petite île de Peng Chau et nous nous imprègnerons de sa quiétude et de ses magnifiques paysages.

Hong Kong est une ville impressionnante qui a réussie à mixer avec brio modernité et authenticité, vie de rue et monde des finances, grattes-ciels et nature sauvage. Elle se fond au paysage comme une nouvelle forme de formations karstiques. Elle est notre porte d’entrée pour la Chine et elle en sera notre voie de sortie. Pour l’heure nous montons dans un bus CTS pour Guǎngzhōu, ville de transit. La gare bondée de Guǎngzhōu sera notre première immersion au sein du peuple chinois. A ce moment-là nous sommes les seuls étrangers de la place et dieu sait s’il y a du monde. On ne passe, bien entendu pas inaperçu, moi posée au sol avec les sacs et Loris dans une des nombreuses queues qui font face aux guichets des billets. Constats de l’instant : les chinois ne voyagent pas franchement léger, ils crachent, se mouchent et jettent leurs déchets au sol mais des petites dames armées de balayettes et de ramassoires nettoient le tout bien vite comme des petites fournis toujours en activité. Les femmes sont plutôt coquettes et les hommes alors soit pas du tout, soit extrêmement. On a la chance de trouver deux hards couchettes pour le soir même direction Guìlín.

Guìlín se prélasse le long de la rivière Lì qui offre des paysages similaires à ceux de la Baie d’Halong. Sans aller trop loin, nous rigolerons bien à bord d’un petit bateau électrique que nous manœuvrerons à tour de rôle. Pas de danger, la vitesse de croisière ne dépasse pas le 2 km/h. Nous contemplerons les pagodes jumelles du Soleil et de la Lune. Le lendemain départ en mini bus pour les rizières en terrasses de l’Epine Dorsale du Dragon. A 10, nous arriverons à nous perdent monumentalement et bien que le paysage soit époustouflant, il manquera à notre palmarès plusieurs points de vue du parcours initialement prévu. C’est-à-dire que pour économiser une pacotille, on a laissé tomber le guide. Mais heureusement que l’un d’entre nous paraît tout-à-fait à l’aise avec la carte et très sûr de lui pour nous guider ! Nous l’apprendrons plus tard, il est médecin. Malheureusement, notre cher ami s’est avéré avoir un sens très limités de l’orientation. Nous réaliserons plus tard qu’il est de plus extrêmement têtu et suffisamment (trop) fier pour admettre se tromper, préférant continuer sa route en dépit des nombreux signent indiquant que nous n’étions certainement pas sur le bon chemin. Précisons : sur le sentier, jamais nous n’avons vu un panneau indiquant le village que nous devions atteindre !... Ah oui, seulement durant les 10ères minutes de marche. Là où nous disons stop, c’est quand en fin d’après-midi un local qui parle anglais, et c’est une chance inouïe, nous dit que nous sommes perdu ! Il nous explique bien que nous nous trouvons hors de la carte qu’on lui exhibe et bien loin du village à atteindre! Mais étant donné que la boussole de l’I-Phone 6 GS-Super-Star de Dr House montrait toujours le néant, notre cher ami ne voulait pas en démordre… Il voulait continuer droit devant !!! Comment la technologie peut rendre certains hommes assez idiots pour ne pas vouloir suivre les conseils et l’expérience d’un habitant du coin ?! La question est posée. Notre meilleure chance est donc de faire demi-tour… C’est là qu’on a bien cru que le groupe allait se séparer en deux. Finalement c’est tous ensemble qu’on rentrera au premier village, pas vaillant, mais en ayant fait une sacrée promenade tout de même. Nous aurons eu la chance de traverser quelques villages et de voir le mode de vie des paysans ainsi que leurs costumes traditionnels. Ceux-ci sont portés toujours par coutume et non comme attrait touristiques. Les jours suivants seront pluvieux et gris nous poussant à renoncer à notre escapade vélo et bamboo raft vers Yángshuo. A l’excellente Wada Guest House qui nous sert de logis, nous confectionnerons gratuitement de jolis petits dumplings que l’on dégustera avec bonheur.

Par miracle mon appareil photo que l’on pensait perdu depuis la Thaïlande et que j’avais gardé par optimisme c’est remis à marcher !!! Avec « le gros » qui foire quelque peu c’était plutôt une bonne nouvelle !!!

 

Province du GUĂNGXĪ : Guìlín → YÚNNÁN : Kūnmíng – Dàlĭ – Lìjiāng – Tiger Leaping Gorge – Lúgū Hú


Spécificité un peu particulière pour nous. Tous les enfants en bas âge ont des pantalons ouvert à l’entre jambe et sans culotte de façon à pouvoir faire pipi n’importe où. La règle s’applique, normalement, plutôt à la rue mais Simon, un expat., nous dira que ça s’est même vu dans les grands restos. Au milieu des grande villes ça fait bizarre ces petits garçons et ces petites filles les parties à l’air…

2ème trains de nuit pour Kūnmíng et comme pour le premier, nous dormirons comme des bébés sur notre middle hard bed. Les trains et les bus sont aussi l’occaz de passer un peu de temps avec les locaux. Les chinois s’avèrent très sympas et prompt à communiquer avec nous malgré la barrière de la langue. C’est quand même le comble de ne pas parler chinois ! Et oui cela en laissera plus d’un pantois, de même que de se pointer dans des endroits touristiques « just by our own and without reservation ».
Pour revenir aux transports, se déplacer est agréable et facile en Chine, tout est si bien organisé qu’il est compliqué de se planter de véhicule. Prendre un bus ou un train, c’est comme prendre un avion. Faut arriver en avance, montrer son billet pour entrer dans la gare (routière ou ferroviaire) et patte blanche en passant le contrôle de sécurité. Après cela on peut se prélasser sur un siège, par terre ou debout (où il reste de la place quoi) dans l’espace salle d’attente désignée en fonction de notre numéro de véhicule jusqu’à l’appel pour entrer sur le quai. Tous les lieux publics de l’hôpital au wagon de train ont de grosses boilles d’eau chaude à disposition. Le thé en Chine c’est sacré !

Nous ne passerons qu’une après-midi à Kūnmíng, la ville du printemps. Dès le lendemain nous tracerons le bitume pour Dàlĭ.
Les nouvelles de notre tendre Suisse ne sont pas toujours bonnes et depuis quelques temps nos pensées vont vers Gérald, le beau-papa de Loris. Lui et Eliane (sa maman) doivent nous rejoindre prochainement au Pérou, ce dont on se réjoui tous. Cette rencontre brillant comme un repère dans notre parcours est mis à mal. A Myanmar déjà, Gérald apprend des problèmes de santé non négligeable. Il devra être hospitalisé C’est un coup dur pour tout le monde. Nous sommes bien entendu très triste mais plus encore préoccupé et soucieux du bon rétablissement de Gégé. Maintenant il faut se faire à l’idée que le voyage de ses rêves ne sera pas pour cette année et que nous le ferons à deux et non à quatre repoussant encore un peu le moment de nos retrouvaillesL.

Et nous pendant ce temps là…. nous sommes à Dàlĭ.
Dàlĭ ou plutôt l’ancienne Dàlĭ, est une petite ville pittoresque en pierre, touristique à mort mais néanmoins charmante. Elle nous fera un peu penser à l’ambiance de Zermatt, à moins que ce ne soit le temps plus frai qui nous donne cette impression. La différence avec les pays visités précédemment est que les places touristiques étaient majoritairement squattées par les étrangers ; la chine fait exception avec une affluence incroyable de touristes locaux, ce qu’on trouve plutôt cool.
Nous apprécierons beaucoup l’atmosphère qui, malgré l’affluence de visiteurs, garde une certaine authenticité. Les habitants semblent se laisser vivre au fil du temps, animant rues et parcs de jeux, de discussion ou simplement de regards sur la vie qui s’y déroule.
Nous irons voir pêcher les cormorans, une pêche très particulière qui était majoritairement utilisée dans la région à l’époque et qui sert aujourd’hui de show pour touristes. Loris aura même droit à LA PHOTO, pour son plus grand bonheur (ironie), avec un oiseau sur chaque bras. En route nous dégusterons le Baba, un pain-beignet salé ou sucré.
Le soir, avec Michaël, Julien et Lindsay, trois français rencontrés dans le bus, on se tapera un bon steak de yack avec une bonne bouteille de vin, importée par leurs soins. Une très bonne soirée.
Une balade à vélo à travers champs et villages paisibles pour atteindre les rives du lac Ěrhài Hū, conclura notre séjour à Dàlĭ.

Vous n’êtes pas sans savoir qu’en Chine les couples ont le droit d’avoir qu’un seul enfant ? Ce que nous ne savions pas c’est qu’il y a des exceptions selon les régions mais c’est toutefois la règle de base. De ce fait beaucoup sont choyés à l’extrême et sentent sur eux les attentes de toute une famille. A côté de cette règle stricte sur la natalité, il y a par contre peu de restrictions aux constructions des usines qui se développent comme des parasites et à la modulation de la nature à la convenance des constructions.

Après Dàlĭ, ville de pierres, nous voilà à Lìjiāng, ville de bois et de canaux. Plus qu’envahie par des hordes de touristes, pour la plupart chinois (les meilleurs car ils goûtent et achètent tout), Lìjiāng est jolie mais pas forcément des plus agréable à notre goût. C’est vite vu, elle s’est tellement transformée en attraction qu’on se demande si des gens y vivent encore. Les rues ne sont que successions de bars, restos et magasins de souvenirs. Elle sera néanmoins notre point de base pour les excursions à venir.

D’abord la Gorge du Sauts du Tigre que nous ferons en une marche de deux jours. Elle fait partie des gorges les plus profondes au monde avec ses 16km de longueur (la marche qu’on a fait) et ses 3900m entre le point haut du trek et la rivière. Le premier jour sera le plus dur avec une bonne, bonne montée mais récompensé par un paysage superbe. C’est dans l’effort que nous rencontrerons Olivier, un grimpeur qui nous mettra une claque sur la montée mais qu’on doublera ensuite sur le plat J Il travaille actuellement en Chine dans une ville dont j’ai oublié le nom mais où il est possible qu’on aille lui rendre visite. Aillant peur de manquer de vivre, nous nous étions chargés avant le départ. Grave erreur ! Non seulement il y a un stand mieux achalandé qu’un MMM tous les 100 mètres mais en plus la vendeuse, une villageoise des environs, vous en voudra beaucoup de marcher sur ses chemins sans faire vivre son économie !!! Ces petites dames peuvent même vous fournir à moindre prix d’énorme quantité d’herbe qui fait rigoler… c’est bon pour la motivation y paraît.
En pleine possession de nos moyens, nous nous arrêterons tous à la soi-disant midle road guest house pour une bonne bière et un bon repas. Le lendemain nous serons surpris d’arriver aussi vite au bout (un peu plus de 2h00 contre plus de 7h00 le premier jour). On choisira donc l’option de descendre voir le caillou au bord de la rivière (et non la cabane au fond du jardin) où un tigre aurait sauté, donnant le nom de la gorge. Un peu serré par le temps, je remontrai plus vite avec les deux sacs, laissant Loris, plus léger, accomplir tout le chemin jusqu’au fleuve et retour.

Une chose à savoir en Chine… Tout, mais tout sauf peut-être l’air, est payant. Il ne faut pas croire qu’on va pouvoir aller se balader comme ça dans la nature ! Soyez sûr de trouver sur votre chemin un petit guichet pour assécher votre crapaud. Les meilleurs points de vue ont toujours une pancarte annonçant que la photo est payante, gare à vous si vous en prenez une sans le voir… Mieux vaut faire 20 mètre pour avoir la même gratis.

Retour à Lìjiāng, où notre gérante qui ne parle que Chinois nous guidera vers une de ses copines, chambres et prix égaux aux siens. Deux adresses supers qui ne voient normalement que des touristes chinois. C’est justement parce qu’on a cherché une chambre avec 3 locaux que nous sommes tombé là.

Nouvelle excursion, cette fois pour Lúgū Hū. La région est occupée par les Mosus, une minorité matriarcale, certainement la dernière au monde à respecter encore leurs coutumes d’antan. Très enthousiastes à passer quelques jours autour du lac, nous nous prendrons une claque monumentale, vivant pour la première fois aussi fort ce qu’on a défini par du racisme. Nous serons même obligés de prendre un taxi pour changer de village et trouver enfin un lieu où on nous accepte. L’ambiance du lieu est glauque à souhait, tout semble à l’abandon et nous sommes bloquer là pour 4 jours… Enfin il faut tout voir comme une bonne expérience ou du moins un apprentissage. Notre lot de consolation sera la trouvaille d’un super resto tenu par une famille très accueillante pour le coup ! Nous rencontrerons une anthropologue américaine qui étudie la minorité Mosu depuis un moment et qui cherche à voir si des liens existent entre le mode de fonctionnement des communautés et les violences familiales. Les Mosus semblant épargnés de ce côté-là. Elle ne trouve pas l’ambiance plus avenante mais pour connaître le lieu très bien, elle me dit que c’est nouveau et certainement dû à la pression que ces gens ont du gouvernement et des Han (communauté majoritaire en Chine) à changer leur mode de vie considéré comme « inférieur ».
Matriarcale ne veut pas dire que les femmes ont le pouvoir sur les hommes. Il ne s’agit pas de question de pouvoir comme pourrait l’être le féminisme mais de la gestion des priorités. Les femmes Mosus mettent la priorité sur l’alimentation, perpétuant un peuple fort et en bonne santé. Il n’y a pas de mariage. Chacun vit dans la maison familiale et est libre d’avoir plusieurs conquêtes avec certains codes et le respect. Les hommes jeunes n’ont pas de place dans la maison familiale, ils dorment dehors chez une femme ou dans la rue. Les enfants sont élevés par la famille de la femme. Le père d’un enfant s’occupera donc n’ont pas du sien mais de ceux de ses sœurs. Le gouvernement ne l’entend pas de la même oreille et apprend aux enfants à l’école que les gens civilisés se marient.

Avec ces précisions et en temps de votations électorales, nous pouvons comprendre (sans moins en souffrir) que nous ne soyons pas les bienvenus puisque notre présence implique une observation plus accrue du gouvernement sur le peuple Mosu. C’est sur cette note un peu moins joyeuse que s’achève notre séjour au YÚNNÁN.

Publié dans Chine

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M
Chouette d'avoir de vos nouvelles par le site ! La région des lacs est magique ! Les terra cotta, la muraille de Chine, quelle chance d'avoir pu découvrir tant d'oeuvres surprenantes. Merci de<br /> votre partage. Maman Michèle
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H
Je risque aussi de m'inspirer de votre périple chinois ;o) ou alors le sud-est asiatique pour y voir plus de soleil!! On a vu Jenny la semaine dernière... sur la côte et on se réjouis aussi de vous<br /> revoir!!! Profitez en!!!
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L
Mince alors le coup du Lugu Lake !<br /> Je repars en vacances dans 15 jrs, pour presque 2 mois, en repassant certainement par le Yunnan, mais du coup, pas de Lugu.<br /> Hate de voir la suite du périple en Chine, y' a moyen que je m'en inspire !
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